Le doute, un produit du mental tourné vers le passé

Je ne vais pas louvoyer avec cette histoire de doute. Je vais simplement te rappeler une évidence : le doute est le produit de ton mental. Et ton mental ne connaît que le passé. Il cherche à construire le futur sur la base des conclusions qu’il tire des expériences du passé.
Ton mental, c’est comme un immense ordinateur, mais qui est tourné vers le passé : il est tourné vers sa bibliothèque d’expériences et il répertorie toute expérience du présent à l’aune de cette bibliothèque passée : neutre, dangereuse, agréable, très dangereuse etc….

Tu évolues constamment : la possibilité d’être une nouvelle personne

Or, quel que soit ton âge, tu évolues à chaque instant même si tu ne le ressens pas : tes cellules changent, ton esprit surfe sur la vague de l’énergie de vie, ton émotionnel fluctue tout au long de la journée et, tu peux repérer des cycles dans cet émotionnel dus non pas à ce que tu vis mais à ton propre chrono-système.
À chaque instant, tu peux te laisser la possibilité d’être une nouvelle personne, tu as la liberté d’être une nouvelle personne, ça ne veut pas dire que tu vas renier la personne que tu es ou que tu as été, c’est simplement que tu peux t’offrir le changement : agrandir ta sphère d’expériences plutôt que de rester dans le même champ d’expérience ou le même niveau d’expérience. Le doute, qui est le produit du mental, reste dans un niveau de conscience connu, archi connu, trop connu.

Le doute : l’opposé de l’éveil et de la conscience élargie

Je dirai même que le doute est absolument le contraire de l’éveil, si on définit l’éveil comme l’agrandissement de la conscience, l’agrandissement du champ de la conscience. Le doute est un endroit fermé dans lequel tes pensées t’enferment dans un mode de fonctionnement et de penser qui concerne le passé. Et en plus, le cerveau étant connecté au monde de la dualité qui correspond à la planète Terre, eh bien le doute va être très binaire et exclusif : il te dira : c’est ça ou ça. Il ne te proposera jamais d’inclusivité que peut t’offrir la conscience.
Oui, ta conscience va t’offrir l’inclusivité : cela peut être ça ET ça !! Ta conscience ne va pas te dire : cette solution et cette solution. Non, la conscience va te permettre d’avoir un regard beaucoup plus vaste, non binaire sur ta situation. Alors tu as tout intérêt à raccrocher lorsque tu te sens au téléphone avec le doute et de téléphoner à ta conscience. Comment ? Tu as ton propre mode d’emploi qui peut être la méditation, courrir, promener ton chien, te masser les pieds, respirer en te connectant à tes ressentis corporels.

Doute et questionnement : deux processus différents

Le doute et le questionnement sont deux choses différentes.
Le questionnement ne te fait pas tourner en rond.. Le doute, c’est une partie de ping-pong entre toi et toi (ou s’il y a plus de deux alternatives à ton doute, eh bien c’est un ping-pong multidimensionnel avec plein de parties qui se répondent) et tu es au milieu de tout ça et tu es noyé dans le doute. Alors que le questionnement va t’apporter des éclaircissements sur ce que tu vis. Comment quitter le doute et aller vers le questionnement ?

Le questionnement : mobiliser le cœur, le corps et l’esprit

Le doute est un voyage au pays du mental alors que le questionnement est celui de plusieurs pays : ton cœur, de ton corps et de ton esprit, que je distingue du mental. Plus exactement, ton corps à travers ton ressenti va t’apporter des informations en termes de bien-être et de gêne, d’aise ou de gêne.
Lorsque tu vas penser à une alternative, tu peux être dans le doute quand tes seuls ressentis sont de nature « mental » qui peuvent entraîner un malaise parce que tu te juges d’être dans le mental.

Observer les sensations pour éclairer les alternatives

Je t’invite alors devenir témoin de ce qui se passe dans ton corps quand tu penses à cette alternative. Est-ce que ce qui se passe dans ton corps est de l’ordre de sensations agréables ou désagréables ? Ça c’est déjà un premier filtre, une première question, la question de qu’est-ce qui se passe dans mon corps quand je pense à cette éventualité. La même question c’est qu’est-ce qui se passe dans mon cœur quand je pense à cette alternative, à cette éventualité et, il se peut que les réponses soient identiques dans ton corps et dans ton cœur. Eh bien dans ce cas-là tu vas avoir ta réponse et le doute qui provient du mental n’aura plus lieu d’être. La réponse sera claire puisqu’elle sera confirmée à la fois par tes ressentis physiques et tes ressentis du cœur.

Quand les réponses se contredisent : ajuster la question

Dans l’hypothèse où les deux réponses sont contradictoires entre ton corps et ton cœur, il y a une sensation qui te parle d’aise, une sensation qui te parle de gêne. À toi d’explorer une éventualité qui sera peut-être différente ou du moins de poser une question qui serait peut-être moins complexe. De l’éventualité à laquelle tu as pensé, il y a peut-être beaucoup d’informations qui brouillent la réponse. Rétrécis le champ de la question, à savoir envisager une éventualité avec seulement un ou deux items pour permettre à ton corps et à ton cœur de répondre sur la base du même champ d’expériences.

Un apprentissage progressif qui s’affine avec l’expérience

Oui ça peut prendre un peu de temps pour répondre à la totalité de tes questions et ce temps-là sera de toute façon moins long que le temps que tu passes à errer dans la chambre du doute. Et comme tu le sais, ce type d’expérience-là peut être au départ assez laborieux, comme toute nouvelle expérience – tu n’es pas forcément à l’aise ou il y a de l’inconnu- qui ne te met pas dans quelque chose de confortable.
Bref, tu peux avoir certaines difficultés à t’emparer de l’expérience. C’est « normal ». Plus tu vas répéter cette expérience, plus tu vas acquérir du connu, de l’aise et du bien-être et plus l’expérience va être simple, facile et joyeuse.

Faire appel à tous ses corps : physique, cœur, émotionnel, spirituel

Lorsque tu te rends compte que tu es dans le champ du mental, rappelle toi qu’il y a d’autres parties de toi qui sont en mesure de t’aider à prendre une décision ou d’y voir clair. Il y a au moins ton corps, il y a au moins ton cœur et bien sûr il y a aussi ton esprit.
Et parfois c’est un peu plus difficile de distinguer ton mental de ton esprit. Si tu es très à l’aise avec ça, et bien tu peux agrandir l’expérience en recueillant l’information de ton corps, de ton cœur et de ton esprit et tu fais la synthèse avec ça. Et si pour toi c’est un peu plus compliqué de distinguer la réponse entre ton mental et ton esprit, tu peux quand même interroger ton esprit et au moment où tu as la réponse qui a priori vient de ton esprit, demande à ton corps, dis-moi mon corps est-ce que c’est mon mental ou est-ce que c’est mon esprit qui me répond ? Et tu auras une réponse qui ne sera peut-être pas une réponse très tranchée, surtout au tout début de cette expérience, mais à un moment donné tu auras une réponse claire. Comme un frisson dans une jambe qui correspondrait à « oui » et un tremblement dans l’autre jambe pour le « non ». Si le doute pointe le bout de son nez, : c’est ton mental qui t’a répondu.

Ne pas stigmatiser le doute : une voix du passé

Il n’y a pas lieu de stigmatiser le doute ; simplement de le prendre pour ce qu’iul est : une réponse de ton passé que tu peux vouloir utiliser ou au contraire metrte de côté, comme tu le ferais de l’avis que l’on te donne et qui ne te parle pas.

Reprendre sa boussole intérieure

Avoir cette vigilance au moment où tu te rends compte que tu es un peu perdu ou beaucoup perdu dans ton doute pour te rappeler que tu es fait.e d’un corps physique, d’un corps cœur, d’un corps émotionnel, d’un corps spirituel…
Donc plutôt que d’écouter uniquement la voix d’un seul de tes corps, comme tu es composé de plusieurs corps, je te propose d’aller recueillir l’avis de plusieurs de tes corps. C’est ce que tu ferais certainement, si jamais tu devais t’acheter un produit un peu sophistiqué que tu ne maîtrises pas vraiment, tu ne maîtrises pas la technologie, peut-être que tu irais te renseigner sur internet, tu demanderais un ami, tu achèterais un magazine, tu irais voir un vendeur spécialisé, bref, tu irais recueillir des informations d’autres personnes que toi, des personnes sachantes qui te donneraient des informations afin de prendre ta décision.
Alors prends conseil auprès de tous tes toi : ton cœur, ton corps, ton spirituel !
Le doute est un signe important qui te dit : ah tiens, je me suis perdu.e dans le mental. C’est le temps de reprendre ma boussole intérieure liée à ma conscience, mon corps, mon cœur :